Les Accélérateurs Néo visent à accompagner la transformation du paysage industriel français pour le rendre plus innovant et compétitif, en créant des ponts structurants entre la tech et la fab. Rencontre avec Harold Guillemin, PDG de FinX, entreprise qui a récemment intégré le programme.

Un moteur électrique dépourvu d’hélice et actionné par un électroaimant, c’est la solution mobilité nautique plus responsable proposée par Harold Guillemin, le créateur de la startup FinX. Composé notamment d’une membrane ondulante en élastomère, la fameuse « nageoire » brevetée, le moteur de FinX se révèle écologique, non bruyant et sécurisé.

Suite à l’intégration de FinX dans l’Accélérateur Néo Startup Industrielles, le jeune entrepreneur est revenu sur les objectifs à court et moyen terme de l’entreprise.

 

 

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Un véritable accélérateur industriel pour FinX

« L’Accélérateur Néo nous a permis de nous lancer dans cette phase industrielle, de passer du prototype à la pré-série », explique Harold Guillemin. Le fondateur de FinX met aussi en avant le fait d’être coaché par des personnes ayant une expertise sur les sujets d’industrialisation. Enfin, l’Accélérateur Néo a également favorisé le contact avec des sous-traitants français, dans l’optique de produire un moteur 100 % made in France.

Immergé dans le programme, FinX a lancé la production de moules industriels et prévoit une première série de moteurs de bateaux, « une centaine entre fin août et début septembre 2023 », précise Harold Guillemin.

Du côté des innovations, on retrouve le Fin5, un petit moteur de bateau de 5 chevaux, 100 % électrique, parfait pour de petites embarcations. « Il ressemble un peu à une méduse lorsqu’il fonctionne », ajoute le fondateur de la startup. Et bien entendu le Fin150, un plus gros moteur électrique de 150 chevaux, qui servira dans un futur proche à propulser de grandes embarcations, notamment pour le transport fluvial de passagers.

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