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Biotech Dental, bâtisseur de sourires made in France

A la fois labellisée France Garantie, French Care, French Fab et French Tech, Biotech Dental est fier de promouvoir un savoir-faire français. Ce spécialiste des implants dentaires et de gouttières d’alignement utilise la technologie pour reconstruire des sourires. Portrait. 

Titane, céramique, plastique… Biotech Dental nous en met plein la bouche ! Le leader français en implantologie et en alignement de dents compte près de 1000 salariés, principalement en France, mais aussi en Espagne, au Maroc, au Vietnam, aux États-Unis, en Italie, au Portugal… Son actuel président directeur-général Philippe Veran, a repris en 1999 la micro-entreprise avignonnaise créée en 1987 des mains de son créateur, un chirurgien-dentiste. La jeune pousse s’est développée dans trois secteurs : le diagnostic médical, l’orthopédie et le dentaire. Pour une question stratégique, le PDG a décidé de vendre les deux premières respectivement en 2010 et 2013, pour se focaliser sur le dentaire.

Le label France Garantie pour une entreprise engagée 

Labelisée French Care, French Fab et French Tech, Biotech Dental valorise le savoir-faire hexagonal avec une fabrication 100 % française, et tient à cœur de créer de l’emploi sur tout le territoire. « Nos sites de production sont français, on a été la première société dentaire à obtenir le label France Garantie. Faire valoir que nos produits sont français est un gage de qualité que l’on revendique partout dans le monde. On n’est pas French Fab pour rien ! » s’enthousiasme Philippe Veran. 

Le produit phare de Biotech Dental : les implants dentaires 

L’implant dentaire est une racine artificielle sur laquelle on vient placer un pilier et une couronne, qui sera la dent. Il permet donc de remplacer une dent morte ou manquante, et de redonner une esthétique parfaite aux sourires. Philippe Veran décrit l’acte médical : « Le praticien va venir visser dans votre racine une vis en titane (l’implant) qui va se consolider dans l’os, si bien que les tissus vont petit à petit recouvrir l’implant. Le spécialiste va ensuite venir fixer au-dessus de l’implant un système d’accastillage, appelé le pilier. Et sur ce pilier, on va venir bâtir une couronne, la dent. »  

Comment Biotech Dental fabrique-t-elle tout cela ? « La première couronne, provisoire, est généralement réalisée en impression 3D. La définitive est en revanche usinée pour plus de solidité, comme l’implant et sa connectique, le pilier », précise le PDG. 

Pour des chantiers plus lourds, de reconstruction complète, les implants deviennent une bonne alternative amovible au dentier (prothèse ammovible). « En construisant une structure sur quatre ou six implants, puis en fixant le tout à l’aide de barres en titane, on obtient une prothèse parfaitement installée. Et donc un magnifique sourire ! explique le directeur. Avant l’implantologie, on faisait plein de montages, comme le bridge qui sacrifie la dent voisine, bien que saine. »  

Il existe divers types d’implants suivant les pathologies à couvrir. « Ils ne sont pas fabriqués sur mesure, on propose des milliers de références et de tailles, comme des paires de chaussures. Presque tout ce qui vient au-dessus de l’implant en revanche est sur mesure, comme les prothèses. » 

Autre produit star, les gouttières 

Le groupe fabrique également des gouttières invisibles en plastique pour réaligner les dents. Ces équipements sont réalisés sur mesure, ce qui est intéressant, selon le CEO, d’un point de vue durable et économique. Biotech Dental conçoit en impression 3D ses modèles à partir de résines, avant de thermoformer du plastique. 

Une gouttière permet de réaligner les dents mais aussi de les écarter pour créer un espace et ajouter un implant. « Il y a quelques années, pour un tel travail, il fallait voir trois spécialistes. Maintenant, un seul praticien peut y arriver s’il est bien formé et que son cabinet est équipé de tous les appareils numériques nécessaires », confie le directeur.  

Refaire son sourire, un budget encore colossal 

Les fausses dents peuvent être en résine, en céramique… tout dépend du prix investis par le concerné. « Une belle céramique sur un chantier complet va coûter très cher ! Heureusement aujourd’hui on propose des matériaux alternatifs plus économiques, comme la zircone (matériau extrêmement résistant, denature translucide, ndlr). » Refaire ses dents reste un investissement très coûteux, malgré des prises en charge de plus en plus importantes. 

Les cabinets dentaires dotés de technologies 

Si présente aujourd’hui dans les cabinets dentaires, la technologie a révolutionné le secteur dentaire. Pour Philippe Veran, « Ce sont des métiers qui, en dizaines d’années, se sont métamorphosés. On est très loin du dentiste qu’on allait voir quand on avait mal aux dents. Aujourd’hui, c’est à la fois quelqu’un qu’on va voir pour la fonctionnalité de ses dents, mais aussi pour avoir un sourire qui plait. » 

Aujourd’hui, le dentiste va obtenir les données numériques d’un patient en quelques minutes, « à l’aide d’un scanner intra oral pour obtenir l’empreinte des dents, d’un scanner 3D et d’une radio pour la qualité de l’os des dents et des tissus, voire d’un face scan pour reconstituer complètement le visage en 3D », relate Philippe Veran. Le praticien envoie ensuite à Biotech Dental les données numériques recueillies via une plateforme numérique sécurisée. « On récupère ces fichiers et grâce à des logiciels intégrant de l’intelligence artificielle, on va proposer au dentiste une planification implantaire (plusieurs implants et piliers adaptés) selon son propre budget. »

Biotech Dental vise une place de leader à l’international d’ici 10 ans

L’objectif du groupe pour les 10 prochaines années ? Se déployer à l’international et devenir le leader dans les implants dentaires en Europe, outre-Atlantique et en Asie. « Le secteur médical peut rapidement être propice à un développement international. Véritables ponts de l’économie, les entreprises de santé sont également peu soumises aux aléas extérieurs tels que les crises financières, sanitaires ou les guerres », ajoute le directeur.

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