Robotique-FIRST-France

Lancement de Robotique FIRST France : promouvoir la robotique auprès de la jeunesse et inspirer les talents de demain 

Mardi 15 mars, Bpifrance, La French Fab, Fusion Jeunesse et Robo’Lyon ont officiellement lancé l’association Robotique FIRST France en présence d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie et marraine du projet.

Derrière cette association, un objectif : fédérer établissements scolaires, jeunes et entreprises, pour que des élèves de 12 à 18 ans de toute la France puissent participer à des programmes innovants, ainsi qu’à la plus grande compétition internationale de robotique: la FIRST Robotics Competition*. Une compétition à laquelle l’équipe Robo’Lyon du lycée Notre-Dame de Bellegarde participe depuis 2015, et dont elle est la seule représentante française. Sortie gagnante du Global Innovation Awards en 2021 grâce à une ceinture permettant aux malades de Parkinson de se déplacer, elle est au cœur du projet Robotique FIRST France.

Une initiative mêlant transformation numérique, robotique, éducation et orientation

FIRST est une compétition internationale, mais c’est aussi et surtout 300 000 jeunes soutenus par plus de 130 000 mentors et coachs bénévoles dans le monde entier. De quoi en faire un moteur d’attractivité pour l’industrie auprès de la nouvelle génération, mais également préparer l’avenir du secteur. Une double mission mise en avant par Agnès Pannier-Runacher lors de son allocution : « Cet événement réunit deux combats que j’ai à cœur: celui du numérique, de la robotique, de l’autonomisation et du soutien à la transformation digitale de notre économie dont je pense qu’il est clé si on veut prétendre avoir un destin industriel futur. […] Le combat de l’orientation, de l’éducation, des compétences mais aussi de l’égalité des chances. »

La ministre déléguée chargée de l’Industrie a également rappelé en quoi FIRST, et dans l’Hexagone, Robotique FIRST France, répondaient aux enjeux de France 2030, dont 800 millions d’euros sont consacrés à la robotique (400 millions d’euros pour la fabrication des robots intégrant l’intelligence artificielle, 400 millions d’euros pour accompagner les entreprises industrielles dans leur transformation numérique). Des enjeux qui ne trouveront de réponse que si les compétences suivent, et avec elles, les futurs bâtisseurs de l’industrie que sont les jeunes. « Vous êtes la génération qui a entre les mains la capacité de changer le monde », a déclaré Agnès Pannier-Runacher en s’adressant aux membres de l’équipe Robo’Lyon.

Dean Kamen, célèbre inventeur américain et fondateur de FIRST, s’est joint à l’annonce virtuellement aux côtés de son PDG, Chris Moore, afin de saluer l’initiative et le déploiement du projet. Gabriel Bran Lopez, président fondateur de Fusion Jeunesse, co-fondateur de Robotique FIRST Québec et Robotique FIRST France, et animateur de l’événement, a déclaré : « À l’instar de ce que nous avons réalisé au Québec, et grâce à la confiance de Dean Kamen, Robotique FIRST France va poursuivre la mission d’inspiration de la relève et va nous permettre de continuer à démontrer combien la robotique et le mécénat d’expertise sont des outils puissants pour lutter contre le décrochage scolaire et pour éveiller les passions des jeunes »

Guillaume Mortelier, directeur exécutif chez Bpifrance en charge de l’accompagnement a quant à lui tenu rappelé l’importance de la jeunesse pour le rayonnement de la France à l’international : « L’équipe de Bpifrance est fière de soutenir Robotique FIRST France et de mobiliser le réseau de La French Fab : inspirer les leaders de l’industrie française et la jeunesse est fondamental pour faire briller la France sur la scène internationale. »

 

*FIRST (Favoriser l’Inspiration et le Reconnaissance des Sciences et de la Technologie) est une compétition annuelle qui offre aux jeunes une expérience concrète et stimulante liée aux sciences et à la technologie. Le défi est précis : les équipes de jeunes ont six semaines pour construire un robot, capable de pratiquer un sport et de relever certains challenges. Durant cette période, les jeunes travaillent avec des référents experts et des ingénieur·es, ce qui leur permet d’apprendre et d’approfondir leurs connaissances scientifiques et technologiques.

partager cet article

ON VOUS RECOMMANDE AUSSI