
Tour de France de nos industries : retour sur la 7e étape lors des Worldskills à Marseille
Jeudi 16 octobre, Le Tour de France de nos industries a fait étape à Marseille où s’est déroulée la 48e édition des Worldskills, compétition nationale des métiers. Durant deux jours – du 16 au 18 octobre – plus de 700 jeunes issus de 67 métiers, dont ceux de l’industrie, ont concouru pour la finale afin de mesurer leurs compétences et savoir-faire dans plusieurs catégories.
Cette année, la finale de la compétition nationale des métiers a pris ses quartiers au parc Chanot, à Marseille. Durant deux jours (du 16 au 18 octobre), le lieu s’est transformé en un vaste terrain de démonstration des métiers pour 750 jeunes âgés de moins de 23 ans. Ils s’affrontaient lors d’un événement visant à évaluer leurs compétences et savoir-faire. A cette occasion, Le Tour de France de nos industries organisé par Bpifrance, La French Fab aux côtés de l’opérateur de compétences interindustriel, Opco2i – qui rassemble 29 branches professionnelles du secteur – sous sa marque Avec l’Industrie® et Transdev, a fait un temps d’arrêt en région Sud, jeudi 16 octobre. Objectif : valoriser et donner l’envie d’industrie à des jeunes en plein apprentissage.
Plus de 25 000 jeunes, notamment des collégiens et des lycéens se sont rendus aux Worldskills avec leurs établissements. Retour sur les meilleurs moments de cette 7e étape durant une matinée consacrée aux multiples métiers de l’industrie.
« Je suis ouverte à l’industrie »
Métiers de bouche, couture, chaudronnerie, soudure, aide à la personne, numérique, 3D, maroquinerie, maintenance industrielle, intégration robotique… Une soixantaine de disciplines étaient représentés à l’occasion des Olympiades des métiers. En direct, les jeunes compétiteurs, tous âgés de moins de 23 ans sélectionnés au niveau régional en raison de leur compétences s’attelaient à leurs épreuves. Une quinzaine d’étudiants du campus Ynov, spécialisé dans les métiers du digital ont participé aux diverses activités proposées durant la matinée. Notamment, les visites organisées autour des métiers industriels. Un quizz sur l’industrie a également été mis en place par La French Fab. Un plateau TV en live sur Twitch, axés sur plusieurs thématiques a été aménagé. Trois étudiants ont pu se challenger en répondant à des questions en direct, au côté de Bruno Volland, Dirigeant de Tra-C Industrie et Vice-Président des Worldskills.
Combien de personnes travaillent dans l’industrie en France ? », « Quelle innovation française a permis au TGV d’atteindre 574 km/heure en test ? » a interrogé l’influenceur Marius Lobry. Présente lors du jeu, Marion, étudiante à l’Ynov a été ravie de découvrir diverses branches de l’industrie, notamment celles dont elle ne soupçonnait pas l’existence. « J’ai été particulièrement intéressée par la maroquinerie et le stand 3D puisque c’est ma branche. Je suis ouverte à l’industrie et j’aimerai bien travailler soit dans des secteurs de la mode, soit dans le domaine du jeu vidéo notamment dans les films d’animation », a expliqué la jeune femme.
« Dans un sous-marin ou dans un bateau, on a besoin de toutes les disciplines et métiers »
Près du stand de l’opérateur de compétences interindustriel Opco2i et Avec l’Industrie, un robot attire un groupe de jeunes, qui soit posent avec lui et improvisent des photos, soit cherchent à lui serrer la main. L’attraction a été mise en place par Opco2i, l’opérateur de compétences interindustriel et Avec L’Industrie. A quelques mètres de là, des employés de Naval Group, premier industriel du Var échange avec de jeunes curieux.
« Notre activité consiste à concevoir et fabriquer les bateaux et sous-marins pour la marine nationale. Nous nous occupons aussi de la maintenance », explique l’un d’eux. Pour donner l’envie d’industrie à des jeunes plutôt attirés par le secteur de la défense, Naval Group informe sur le panel complet de métiers préexistant au sein de la filière. « C’est vraiment multidisciplinaire, nous pouvons recruter des ingénieurs, des techniciens sur la partie production ou ingénierie, en mécanique, en électricité, en électronique, en génie climatique, en logiciel… Dans un sous-marin ou dans un bateau, on n’a besoin de toutes les disciplines et métiers pour pouvoir concevoir, fabriquer et maintenir », continue-t-il.
Sur le stand Opco2i et Avec l’Industrie, diverses activités sont proposées. Alain Liottier, Directeur du campus des métiers et des qualifications d’excellence économie de la mer, dont la fonction est de faire le lien entre les entreprises et les écoles, explique, que pour attirer les jeunes vers l’industrie, le campus utilise des maquettes pédagogiques. « C’est ce que nous avons mis en avant sur le salon : bateaux à hydrogène, éolienne off-shore, robots, sous-marins. Le but est de montrer que l’économie de la mer, c’est une multitude de métiers ».
Les jeunes ont également eu l’opportunité d’utiliser une manette de jeu afin de piloter un bras robot. « Nous travaillons toujours sur le côté ludique afin de leur faire aimer la mer. Nous mettons aussi l’accent sur la mer dans les contenus disciplinaires des collégiens », poursuit Allain Liottier. Autre importance : montrer que ce secteur est ouvert tant aux garçons qu’aux filles. « Ce message est très important à faire passer : ce n’est pas parce qu’on est dans les sciences marines, l’ingénierie qu’on est dans le monde masculin. Les filles se débrouillent d’ailleurs plutôt mieux surtout dans les métiers demandant beaucoup de technicité ».
Même son de cloche du côté d’un des membres des jurés de la région Auvergne-Rhône-Alpes, chargé d’évaluer de façon équitables les candidats de la compétition, plus particulièrement en maintenance aéronautique. « Je suis très content d’avoir des jeunes très talentueux et des filles encore plus dans cette compétition, a exprimé Yohann Gorse. Nous avons coaché nos jeunes pendant 7 mois, et le fait qu’ils soient ici, c’est déjà un exploit car ils ont dû apprendre deux voire trois nouveaux métiers » : déposer des pièces sur un hélicoptère, faire une visite pour préparer l’hélicoptère avant que le pilote ne monte à l’intérieur, réparer, réaliser des pièces en tôlerie mais aussi faire une réparation composite ainsi que des recherches de pannes et câblages électriques.
Epreuves, démonstrations, visites ateliers pédagogiques ont rythmé les deux jours de compétitions. Prochaine étape de la 48e Olympiade des métiers
En septembre 2026 : la compétition mondiale WorldSkills Competition à Shanghai (Chine)
En 2027 : compétition EuroSkills à Düsseldorf (Allemagne)
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