Première Usine

Première Usine : neuf lauréats pour relancer l’industrie française

9 entreprises ont été sélectionnées pour intégrer la 7 vague du programme national « Première Usine », lancé dans le cadre du plan France 2030. 

Dans un communiqué de presse daté du 30 avril, Marc Ferracci, ministre chargé de l’industrie et de l’énergie, Clara Chappaz, ministre chargé de l’Intelligence artificielle et du numérique et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, ont annoncé les heureux lauréats de l’appel à projets « Première Usine ».

Pour cette 7e relève, neuf startups ont été retenues. Celles-ci bénéficieront de soutiens financiers pour amorcer l’ouverture de leur première usine. Parmi elles : le French Fabeur HoloSolis (Grand-Est). Ce dernier porte un projet stratégique de construction d’une usine de production de cellules et de modules photovoltaïques d’une capacité annuelle de 5 GW. Le projet Pyroboil (Bourgogne-Franche Comté) du groupe Bordet, pionnier de la production de charbon végétal a également été sélectionné.

Autres pépites intégrées au programme  : Inbrain Pharma (Hauts-de-France) avec son projet Percepar, Separative avec son projet SEP 30 (Auvergne-Rhône-Alpes), le projet SHBECO de SHB Biotech (Martinique), RMS de Latitude (Grand-Est), le projet Astraveus de la société Vertikale (Ile-de-France), Mangrove 1 de la société La Source (Bretagne), Myophy de MycoFab (Provence-Alpes-Côté-D’Azur).

91 projets industriels soutenus depuis le lancement du dispositif

Les projets retenus bénéficieront d’un soutien public de près de 49 millions d’euros, représentant un investissement productif total d’environ 5 milliards d’euros. Depuis son lancement en 2022, « Première Usine » a soutenu 91 projets industriels, dont 20 % concernent des start-ups intégrant des technologies avancées telles que l’intelligence artificielle.

Les secteurs d’activité des lauréats de cette 7ᵉ vague incluent l’énergie, la santé, la chimie et l’agroalimentaire, tous jugés stratégiques pour la souveraineté industrielle et la transition écologique. Ce soutien s’inscrit dans la stratégie « Start-ups industrielles », visant à convertir l’excellence de la recherche et de l’entrepreneuriat français en réussites industrielles concrètes.

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