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Séché Environnement : décarbonation et développement durable au service de l’industrie locale

Séché Environnement, spécialiste de la valorisation de déchets, a récemment inauguré une nouvelle installation pour fournir de l’énergie décarbonée à la plateforme chimique de Roussillon (Isère). Une évolution naturelle pour l’entreprise, qui œuvre depuis sa création à l’intégration des questions de développement durable dans son activité, comme l’explique Pierre-Yves Burlot, directeur développement durable du groupe.

Agir au service de la décarbonation de l’industrie locale, c’est l’une des missions que s’est fixé le groupe Séché Environnement. Spécialisée dans la valorisation énergétique des déchets dangereux, sa filiale Trédi a ainsi inauguré le 9 juillet dernier un tout nouveau réseau de chaleur sur le site de son usine Salaise-sur-Sanne, en Isère, en partenariat avec le groupement d’intérêt économique OSIRIS. L’objectif pour l’usine de Trédi : fournir à sa voisine, la plateforme chimique Roussillon d’OSIRIS (l’une des plus grandes de France) de la vapeur produite par ses incinérateurs. Une énergie bas carbone qui permettra aux industriels au sein de la plateforme d’éviter d’avoir recours aux énergies fossiles et de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.

Décarboner 50% de la consommation d’énergie

« Historiquement, Trédi traitait déjà les déchets de la plateforme chimique, mais aujourd’hui on boucle la boucle en renvoyant de l’énergie en échange de ces déchets. Cette logique de décarbonation est d’autant plus importante que la plateforme, qui compte une dizaine d’industriels, a de gros besoins énergétiques et était auparavant alimentée principalement par du charbon », détaille Pierre-Yves Burlot. La nouvelle installation fournira 600 000 tonnes de vapeur par an à OSIRIS et lui permettra de décarboner 50% de sa consommation d’énergie. Au total, c’est l’émission de quelque 180 000 tonnes de CO2 qui pourra être évitée chaque année, soit l’équivalent de la production d’une ville de 23 000 habitants.

Séché Environnement compte aller plus loin, en lançant une nouvelle phase de recherche d’énergie fatale au service des industries voisines. « Aujourd’hui, proposer une énergie décarbonée est un vrai facteur d’attractivité pour les industriels qui cherchent à relocaliser leurs sites en France et à verdir leurs activités », affirme le directeur du développement durable.

Le développement durable, un enjeu intégré au sein du groupe

Joël Séché, fondateur du groupe, a souhaité intégrer les enjeux de respect de la biodiversité et de développement durable dès la création de Séché Environnement en 1985 ; le groupe industriel a été ainsi l’un des premiers en France à recruter des écologues. « Ce travail entrepris il y a plus de 20 ans nous permet d’avoir déjà un retour d’expérience. Le groupe se compose aujourd’hui d’un service “biodiversité” qui analyse tous nos projets de développement et qui nous permet de placer les questions de développement durable et d’économie circulaire au cœur de notre activité », précise Pierre-Yves Burlot.

Soucieux de mener cette démarche à son terme, le directeur général Maxime Séché a lancé une réflexion globale sur l’ensemble de ses sites afin d’identifier les ressources d’énergies fatales susceptibles d’être valorisées. Dans cette perspective, Séché Environnement compte présenter prochainement une politique climatique ambitieuse, en vue de réduire ses émissions directes et de proposer de nouvelles solutions de décarbonation à ses clients.

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