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Filière électrique : plus de 200 000 emplois à pourvoir d’ici 2030 

D’après une étude conduite par l’EDEC (Engagement de Développement de l’Emploi et des Compétences) de la filière électrique, le secteur pourrait créer plus de 200 000 emplois d’ici à 2030… à condition de mener de front quelques actions.  

Composé de 8 organisations professionnelles représentatives de la filière et 4 organisations syndicales sous l’égide du ministère du Travail, du Haut-Commissariat aux Compétences (HCC) et du ministère de la Transition écologique et solidaire, l’EDEC de la filière électrique s’est, pour sa dernière étude, concentré sur l’emploi et les compétences. Derrière l’état des lieux dressé, une bonne nouvelle : l’évolution de la filière et la bonne mise en œuvre du plan France Relance et de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie), pourraient pousser la création de centaines de milliers d’emplois 

« L’évolution rapide » de la filière au service de la création d’emplois 

Pourquoi de tels besoins humains ? L’étude de l’EDEC met en avant « l’évolution rapide » de la filière, largement soumise à deux objectifs communs à toutes les industries : la transition écologique et énergétique (TEE) et la transition numérique. Si à la fin de l’année 2018 la filière électrique réunissait 600 000 salarié(e)s en France, dont 41 000 dans l’industrie, la rénovation énergétique des bâtiments et les énergies renouvelables, entre autres, pourraient booster près de 200 000 embauches dans les années à venir. L’étude précise néanmoins que l’identification de ces besoins en termes d’emplois ne pourra se concrétiser que si l’ensemble des acteurs s’engage.  

« La tenue de ces trajectoires ne sera possible que si des programmes d’appels d’offres réguliers sont respectés, et si les chantiers sont maintenus », peut-on d’abord lire dans l’étude. Ensuite, il est précisé que 30 % des emplois de la filière sont aujourd’hui « en tension ». 23 métiers ont été identifiés au regard des objectifs de la PPE, lesquels manquent de volontaires. Raisons évoquées : la rareté des profils, la concurrence accrue entre filières et les nouvelles compétences attendues en vue de la transformation rapide des métiers.  

1 potentiel fort de création d’emplois, 3 missions à mener 

De ces différents constats, l’EDEC a identifié trois enjeux, lesquels permettront à la filière de répondre à ses prospections salariales :  

– « L’offre de formation professionnelle continue ne correspond pas pleinement aux besoins des entreprises». Iest question ici d’adapter la formation aux évolutions de la filière, et de faciliter son accès.
– « La filière électrique est créatrice de nombreux emplois qualifiés et pérennes, qu’elle peine à pourvoir.». Ici, comme dans beaucoup de filières industrielles, l’attractivité pêche. Il est ainsi, selon l’étudenécessaire de la développer, au même titre que les politiques d’accès à l’emploi pour les jeunes. 
– « La filière électrique fait face à des enjeux nationaux communs, mais aussi à des défis spécifiques à chaque territoire ». D’après les recommandations de l’EDEC, les actions doivent être menées au cas par cas, selon les profils des bassins d’emplois.  

Aussi, en plus de d’embaucher, l’étude précise qu’il faudra veiller à maintenir les 600 000 emplois existants.  

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