« Le VTE est un gage de confiance »
Philippe Lhoste, dirigeant de l’entreprise Erelia a décidé de responsabiliser Sahar Sfar pour sa deuxième année d’alternance en signant la charte Volontariat Territorial en Entreprise.
Les PME représentent 99,9 % des entreprises en France. Pourtant elles éprouvent des difficultés à recruter des jeunes talents. Lancé il y a près d’un an, le Volontariat Territorial en Entreprise (VTE) propose aux étudiants en alternance et aux jeunes diplômés d’intégrer une PME en région et être au cœur du projet de l’entreprise. Philippe Lhoste est le PDG d’Erelia, leader des logiciels compatibles à toutes les marques de balances pour le contrôle des poids nets des produits préemballés, basée à Champlan dans l’Essonne. Il a décidé de responsabiliser un peu plus son alternante Sahar Sfar en intégrant à son contrat la charte VTE.
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Que représente le VTE pour vous ?
Philippe Lhoste : Il valorise aussi bien l’entreprise que la personne sous contrat. Sahar Sfar profite de ce statut parce que ça fait déjà un an qu’elle est alternante chez nous et qu’elle correspond aux objectifs VTE. C’est un gage de confiance et ça lui confère plus de responsabilités. Dans une entreprise avec plusieurs jeunes diplômés ou apprentis, ça donne une certaine reconnaissance.
Sahar Sfar : Je suis assistante commerciale mais mes missions sont variées. Erelia développe des applications informatiques. C’est un secteur assez technique et pourtant on me fait confiance pour démarcher des entreprises, mais aussi réfléchir aux partenariats stratégiques. Ce volontariat me permettra d’appuyer ma candidature pour rester dans l’entreprise à la fin de mon alternance. De plus, ce dispositif est un label intéressant.
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Quels sont les avantages à travailler dans une PME ?
Philippe Lhoste : Pour des jeunes, la PME est une forme d’apprentissage plus large qui permet de toucher à tout. Le patron vous fera plus confiance. C’est le meilleur endroit pour apprendre différentes facettes d’une entreprise en miniature et savoir ce qui vous intéresse vraiment.
Sahar Sfar : La hiérarchie y est plus horizontale. Lorsqu’on a la moindre question on peut la poser directement sans forcément passer par des échanges de mail. Au quotidien, on ne fait jamais la même chose.
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Philippe, vous êtes un ambassadeur de La French Fab, que diriez-vous à des jeunes diplômés pour les attirer dans le secteur de l’industrie ?
Philippe Lhoste : L’industrie française est très nichée et technique et elle se perfectionne. Les nouvelles technologies sont de plus en plus présentes ce qui peut attirer des jeunes en sortie d’école. Le VTE participe à cette volonté générale de rajeunir le secteur.
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