|Jean-Louis Jarry au milieu de ses employés|Lucie Da Silva assemble les pièces des batteries.|Cédric Verger confectionne les prototypes des batteries.|

Dans l’atelier de Vlad : au service de la France

Grâce au regard décalé des photographes d’Ooshot, partez à la rencontre de ces employés et dirigeants d’ateliers industriels français, qui ont contribué au bon fonctionnement de la machine pendant le confinement, avec le sourire. Aujourd’hui, entrez dans les coulisses de Vlad.

« Il fallait faire face à l’urgence sanitaire pour sauver des vies », affirme Jean-Louis Jarry, président de Vlad et membre de Bpifrance Excellence. L’entreprise, qui conçoit des piles et des batteries pour le secteur médical et industriel, n’a pas arrêté sa production pendant le confinement, bien au contraire. Elle a dû produire des batteries pour les respirateurs utilisés dans les hôpitaux. « Cette mission de service public ne nous a, à aucun instant, laisser imaginer que nous pouvions stopper la production ».

Jean-Louis Jarry, chef d’orchestre

Jean-Louis Jarry au milieu de ses employés

Jean-Louis Jarry, (au milieu) préside Vlad depuis quatre ans.

En guerre contre le coronavirus, la France a pu compter sur son industrie pour lutter contre la pandémie. En tant que fournisseur majeur de batteries pour le matériel médical, Vlad a été en première ligne pour faire face à la crise sanitaire. L’entreprise a pratiquement triplé sa production. « Grâce à la mise en place des mesures barrières dès le 17 mars, au dialogue social et au concours de l’ensemble des équipes, nous avons pu maintenir un haut niveau de productivité ! ». Jean-Louis Jarry est fier de ses troupes qui « ont fait preuve d’une grande capacité d’adaptation, d’une attitude responsable et d’un sens noble du devoir ». Il l’admet, « cette période « hors temps » de deux mois a développé entre nous une grande bienveillance les uns envers les autres, de l’entraide et une certaine solidarité. C’était beau à voir ! »

Lucie Da Silva, la positive attitude

Lucie Da Silva assemble les pièces des batteries.

Recrutée un mois avant le confinement, Lucie Da Silva, attachée à la production et l’assemblage de batteries médicales en séries, s’est très vite sentie à sa place. « Je suis quelqu’un de positif par nature, donc la période s’est bien passée. La sécurité a été mise en place rapidement, je ne me suis pas sentie inquiète ». Bien que la production ait été boostée pour répondre aux enjeux, Lucie Da Silva est consciente « de la chance d’avoir pu continuer à travailler et surtout d’avoir contribué à la lutte contre le Covid-19 ».

Cédric Verger, le prototypiste qui décoiffe

Cédric Verger confectionne les prototypes des batteries.

Avant d’envoyer les batteries servir le corps médical, Cédric Verger s’occupe de les confectionner et de les tester. En poste depuis janvier 2014, le prototypiste admet avoir eu besoin de « quelques jours pour s’adapter à la situation ». Mais une fois la machine lancée, plus rien ne semblait différent de d’habitude « à part la distanciation sociale, l’utilisation des équipements individuelles », et des cheveux en trop. « J’ai été très heureux de retrouver mon coiffeur à la fin du confinement », plaisante l’employé.

Entrez dans l’atelier d’ats qui a su adapter sa production face à la crise. 

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